Le cosmorium : sous la voûte étoilée.
Un dôme gonflé dans la salle Georges de Vandègre, le cosmorium est de passage à Châteaumeillant.
A l’intérieur, quarante cinq places, elles sont toutes occupées, on ferme. On y trouve un système de projection à 180° et son magicien de pilote, et au-dessus de nous, le ciel au milieu de la campagne, qui pourrait être celle de Châteaumeillant.
A l’horloge, il est treize heures, le soleil est orienté au sud, bas sur l’horizon ; dame, nous sommes en décembre ! Mais l’horloge n’est pas à l’heure : il est maintenant plus de 19h, remettons nous à l’heure. Alors on voit le soleil se coucher, la lune se lever ; le ciel s’obscurcit et apparaît la première étoile : l’étoile du berger. Un coup de télescope sur cette étoile, et ce n’est pas une étoile, c’est une planète qui apparaît : elle n’est pas lumineuse par elle-même, elle est éclairée par le soleil, c’est Vénus.
Une planète brille parce qu’elle est éclairée par le soleil. Une étoile brille par elle-même car c’est une boule de feu. Le soleil est une étoile, c’est la plus proche, la nôtre.
Pendant ce temps, le ciel s’est obscurci et plein d’étoiles sont apparues. Pas facile de s’y retrouver. Alors, les anciens (grecs) ont regroupé les étoiles les plus brillantes pour créer des formes géométriques : les constellations.
Bon, il faut quand même pas mal d’imagination pour voir une grande ourse dans cette figure là ! Mais à partir de cette grande ourse on retrouve l’étoile polaire, qui nous guide vers le nord ; pendant encore 300 ou 400 ans. Ah bon ? Je croyais qu’il en serait toujours ainsi.
Mais revenons vers le système solaire, avec ses planètes qui tournent autour du soleil, de la plus proche : Mercure à Neptune, la plus éloignée ; eh oui, Pluton, plus loin encore, n’est plus considéré comme une planète. Un petit coup d’œil sur Saturne, grosse boule de gaz avec des anneaux : ce sont des blocs de glace qui gravitent les uns à côté des autres.
Passent dans ce système solaire, des objets, blocs de glace et de poussières, qui perdent des plumes en s’approchant du soleil, ce qui leur permet de former une queue spectaculaire : les comètes.
Maintenant éloignons nous de notre système solaire, voilà les autres étoiles, puis la voie lactée. Il faut être dans la nuit noire de la campagne pour l’observer à l’œil nu. Plus loin, les galaxies, enfin encore plus loin, des amas de galaxies contenant des milliards d’étoiles. Et puis … et puis … on arrive aux confins de l’univers.
Mais ce qui s’est passé au tout début de l’univers ? On ne le saura jamais : pendant les 400 000 premières années (une paille), aucune lumière ne s’est échappée de l’univers, alors pas de trace !
Après ce voyage vertigineux, deux petits films sont projetés : l’un sur la conquête spatiale et l’autre nous montre l’explosion d’une étoile, histoire de détendre l’atmosphère ! Très beau.
En sortant, un peu époustouflés, nous avons bien envie de jeter un coup d’œil vers le ciel. Mais il pleut, dommage !
Cependant c’est promis, la nuit, dès que le ciel sera clair, nous observerons les étoiles ; d’autant plus qu’ici, il est facile de trouver un endroit où nous ne serons pas perturbés par les lumières parasites des lampadaires.
Récit du 15 décembre 2013 à lire sur « http://nous-en-boischaut-sud.over-blog.com/ «
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